L’enquête sur Lafarge en Syrie au crible de la Cour de cassation mardi
Toujours poursuivi pour « financement du terrorisme », le groupe est soupçonné d’avoir versé près de 13 millions d’euros à des groupes jihadistes, pour maintenir son activité en Syrie jusqu’en 2014 malgré la guerre.
« Arrangements troubles »
Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner « coûte que coûte » son usine en Syrie, « au prix d’arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants », dont l’organisation Etat islamique (EI). Ces « arrangements » visaient à poursuivre la production jusqu’au 19 septembre 2014, date à laquelle l’EI s’est emparé du site et le cimentier a annoncé l’arrêt de toute activité.
Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa « priorité absolue » a « toujours été
Source : www.batinews.fr
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